J’attends ce rendez-vous avec impatience. Et d’ailleurs, plus qu’un rendez-vous, c’est un moment unique : la séance photo avec Gaëlle.
C’est calé de longue date. Et puis, la veille, je suis triste, terriblement triste. De ces vagues de tristesse qui font perler des flots de larmes sans que vous ne puissiez rien faire – Parce qu’il n’y a rien à faire.
J’appelle Gaëlle pour lui dire que je serai ravie de boire un thé avec elle (elle habite très loin de moi, nous avons rarement l’occasion de nous voir), mais que je ne pourrais pas faire les photos. Pas avec ma tête ! Elle me dit : « ok !… mais j’emmène quand même l’appareil photo… Et on verra ».
Je me suis préparée le matin ne sachant toujours pas si nous allions faire cette séance. Oui – Non jouaient au ping-pong dans ma tête. Chacun argumentant. Et puis, après un bon thé dans un endroit cosy, j’accepte de faire quelques photos. J’étais loin de me douter qu’elles « iraient » à merveilles quelques mois plus tard pour illustrer mes propos dans mon blog.
Pourquoi je vous raconte cette histoire ? Parce qu’on ne sait jamais ce qui va jaillir de notre vie. Que cela m’émerveille !
Et là, je repense à une autre femme qui compte beaucoup pour moi dans ma vie de femme : ma sage-femme. THE sage-femme ! Elle me disait, comme elle a dû le dire à tant de femmes, d’accoucher avec le sourire. Ouais, rien que ça ! Je trouve ça ÉNORME. Parce que si vous souriez, votre visage est détendue, et que votre corps l’est aussi. Enfin, davantage que si vous crispez le visage.
Et d’ailleurs, Raphaël Nadal, tennisman au palmarès que vous connaissez peut-être, confie lui aussi dans son livre Rafa qu’il est important de sourire. Je le cite :
« La théorie, et Jaon Forcadès est d’accord là-dessus, est que l’expression du visage conditionne à un degré significatif votre état d’esprit, et dans le cas d’un joueur de tennis, le fonctionnement de votre corps. (…) Votre esprit pourra se concentrer entièrement sur le présent et sur les nécessités immédiates de la tâche qui est en cours ».
La seule chose avec laquelle je ne suis pas d’accord avec lui : c’est que ce serait réservé aux joueurs de tennis. Et beh ! Partage !!!
Alors, j’ai pris un crayon et un papier (une fois n’est pas coutume) et j’ai listé tout ce qui me mettait en joie, ce qui me ressourçait, ce qui me faisait plaisir. Et finalement, le constat est que ce sont des choses simples, vraiment très simples… Et parmi elles, le rangement (!) – Je vous en parle la semaine prochaine.
Avant de clore cette série d’articles avec le sourire, je tenais à vous remercier pour avoir accueilli comme vous l’avez fait mes messages. Cela a eu beaucoup plus d’impact que je n’ai de mot pour vous le dire.
Je ne suis pas encore sortie du brouillard. Pour avoir discuté avec certains d’entre vous, je ressens que mon brouillard vous plonge dans le flou. J’aimerai pouvoir être plus claire mais le moment n’est pas encore venu.
En attendant accrochez votre sourire ! 🙂
Nadège
Tu diras à Nadal la prochaine fois que tu le vois qu’il faut sourire aussi lorsque l’on perd une finale de Grand chelem contre Federer!!!!
Damien,
Je lis Nadal, je ne le côtoie pas. 🙂 Je ne pourrais donc rien lui dire.
Pour le citer à nouveau (et je dis cela sans avoir vu le match) : « il est toujours plus douloureux de perdre, mais c’est nettement plus douloureux lorsque vous avez eu une chance et que vous l’avez laissé passer ». Peut-être ce fût le cas !?!
Et pis, il a le droit d’être déçu. C’est humain !