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Du moins c’est la sensation que j’ai eu…

Dans la nuit de samedi à dimanche, mon corps est plaqué contre le matelas. Le moindre geste est douloureux. Je n’ai pourtant pas joué au rugby en pleine nuit. Je m’en souviendrais quand même ?

Oh ! Très franchement, je ne suis pas surprise. J’ai passé deux semaines à demander à mon corps chaque matin de tenir puis les trois semaines qui ont suivi, il m’a lancé des signaux d’alerte plus ou moins fort. J’ai entendu, mais j’ai pas écouté. Subtil nuance qui fait toute la différence !

J’écris ces mots et je sens la douleur, les tensions. Je me dis : ‘Mais qu’est ce que tu fais là, à écrire ces mots… Nadège, est-ce bien sérieux ?

Il y a quelques semaines, je vous parlais du plaisir que j’ai à écrire tous les mardis. Mais est-ce que cela suffit pour continuer ?

Je me sens perdue, avec ce besoin de prendre de la hauteur. Peut-être pour mieux percer le brouillard qui m’entoure.

J’ai le sentiment de faire la girouette. Y parait que c’est « bien » et parfois nécessaire. Moi, dans l’instant, je ne me sens pas bien avec ça. J’ai le sentiment de perdre toute ma crédibilité.

Je sens que la seule chose dont j’ai besoin c’est de silence. Mais je n’ai pas envie de prendre de décision dans cet état. Ce ne serait pas juste, je le sais.

Alors, je vous préviens :  je ne sais pas si je vous écrirai  mardi prochain ou plus tard…

Une nouvelle fois, je suis amenée à vous dire : « Je ne sais pas ».

Mon sort est entre les mains du silence hahaha !

Belle continuation à vous !

Nadège

P.S. : Chabal est un joueur de Rugby !