Être wonder woman n’est pas sans conséquence. Ou plus exactement, être épuisée n’est pas sans conséquence sur mon activité, sur ma vie personnelle et sur moi.

Les fins d’année sont souvent l’occasion des bilans, mais aussi de poser de nouvelles intentions. Personnellement, je n’attends pas forcément ce moment pour le faire. Mais je dois dire que cette année, cela était comme incontournable. C’est d’ailleurs la première fois depuis que je ne suis plus étudiante que je prends 15 jours de congé à cette période de l’année.

15 jours pour me poser, pour me reposer, pour me retrouver et pour faire le point.
J’aurai aimé (mais ce n’était qu’une utopie, et j’en étais consciente, je crois) qu’à l’issue des ces 15 jours, tout soit clair comme un ciel bleu sans nuage.

Mais parfois, dans la vie, ça nous échappe… On perd le contrôle. Médé Médé* 

Les conséquences et les transmutations pour passer de « Super-héros » à « Nadège » :

→ Accepter de ne plus avoir d’énergie :
Être ce que j’appelle « 2 de tensions ». Franchement, je ne suis pas sûre d’en être réellement capable. Mais j’ai vraiment horreur quand je me sens comme ça, sans énergie. Incapable de faire ce que j’ai prévu, ce dont j’ai envie. Gérer l’essentiel, le minimum vital qui est déjà beaucoup.

Et c’est aussi très dur d’assumer d’être sans énergie quand c’est en lien direct avec le travail. Je me sens un peu comme un cordonnier mal chaussé. Non, c’est pire que ça! C’est difficile car je ne me sens pas alignée. Et ça, ça ne peut plus durer. Mais je dois reconnaitre que vous l’avoir dit m’allège. Et j’en profite pour vous remercier de vos messages qui m’ont beaucoup touché.

→ Ralentir « avec urgence » :
Cela implique de mettre du vide dans son agenda et de choisir des moments pour soi (le vide et les moment pour soi sont deux choses différentes pour moi). Cela entraine un délai de rendez-vous qui s’allonge, de prendre le risque de perdre des clients, et aussi de savoir dire « NON ».

→ Changer mes habitudes :
Que ce soit à titre professionnel ou personnel, j’ai profité de mes congés pour repenser toute mon organisation, pour simplifier tout ce qui pouvait l’être, pour déléguer ce qui était possible de déléguer.

J’ai aussi tenter de clarifier au maximum ce qui était important pour moi, ce que je voulais vivre, ce que je ne voulais plus vivre. J’ai listé ce qui me mettait en joie, ce que me ressourçait. Il y a encore des questions en suspens. J’espère que les prochains jours, mois seront l’occasion d’y répondre.

→ Assumer l’inconnu :
Face à ce type de période difficile, on aimerait – j’aimerai grave -pouvoir vous dire : le 1 février, je suis complètement opérationnel. Le 1er février, je sais où je vais, ce que je veux avec précision et ce que j’ai à faire pour que cela se réalise.

C’est à ce moment précis, que je réalise que j’ai perdu mes supers pouvoirs. Crotte ! C’est à ce moment précis, que je sais que « je ne sais pas » quand je saurai. Le temps lui seul va décider.

Avant de vous laisser, je me dois de vous préciser que je continue de tenir mes engagements, de prendre des rendez-vous et d’envoyer les commandes qui sont nombreuses en cette période de soldes (certains articles sont déjà épuisés). Seul le rythme change.

A la semaine prochaine, pour non pas clore (car je sais qu’il n’en sera rien) mais conclure cette quadrilogie.
Nadège

*M’aidez, m’aidez. ahahah !

 

Crédit photo : Gaëlle Akissi