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Ben rien. Vraiment ? 

 – Pépites de popcorn –

C’est l’heure du déjeuner. Je viens de m’installer pour manger et le téléphone sonne. Je mange, je ne décroche pas. Enfin, c’est comme ça que cela se passe habituellement. 

Alors pourquoi je me lève ? Pourquoi je décroche à ce numéro inconnu ? Mystère et boule de gomme ou instinct de mère ? 

C’est l’école : urgence ! Ma fille est tombée, elle est blessée. La personne me dit hésiter à appeler les pompiers. 

J’ARRIVE !!!

J’attrape son carnet de santé, les clés de la voiture, des paquets de mouchoirs pour le sang. J’ai cette capacité de penser à tout (Bon, là j’ai quand même un peu merdé car j’ai oublié de prendre le chargeur de mon téléphone – je vous fais une check list pour les urgences pédiatriques à la fin 😉 ). Je range la compote au frigo et go ! 

Le trajet me parait interminable. Je chante mes mantras pour calmer mon esprit. J’imagine tout, et surtout le pire, bien évidemment.

Je me repasse ce que m’a dit la personne au téléphone comme pour vraiment entendre ce que j’ai entendu. Je réalise la possible gravité, l’horreur (oui, alors à ce stade, c’est un peut-être un peu excessif, mais tant que je n’ai pas vu mon enfant, je ne sais pas, je ne sais rien). 

RESPIRER ET CHANTER.

Je récupère ma fille avant que les pompiers ne le fassent, première victoire.
Oui, je ne veux pas qu’elle parte avec les pompiers (je sais c’est une vraie connerie, ce n’est pas ce que j’ai appris aux premiers secours). Et surtout, je veux l’emmener aux urgences de mon choix, pas celles les plus proches où de facto, les pompiers la conduiront. Trop de mauvais souvenirs, trop mauvaises presses. 

Bref, même dans l’urgence, je fais mes choix en pleine conscience.

La dame de l’accueil met un temps qui me parait une éternité à m’ouvrir la porte. Je sonne quand même trois fois avant d’entendre le déclic qui m’indique que je peux y aller. J’arrive à l’accueil, elle me demande de remplir un papier de décharge.

Garder son calme, respirer, encore.

Gribouiller les renseignements et filer à l’infirmerie. 

Garder son énergie pour ne pas la mettre au service de l’agacement qui s’empare de moi, mêlée à la peur, cocktail molotov en puissance.

Arriver, voir ma fille allongée seule, dans le noir. No comment sur le fait que personne ne la surveille alors qu’elle a failli perdre connaissance et que le choc à la tête ait engendré une possible commotion cérébrale. 

Garder son focus sur l’essentiel : elle ! 
Rester présente pour elle.  

Après un rapide échange avec la personne responsable, on part aux urgences. Le trajet est plus long, mais me semble moins long. Je suis là, près d’elle. 

Les heures qui vont suivre vont être longues, faîtes de rebondissements et d’inquiétude, d’examen et de diagnostiques, de solitude aussi. 

Je suis impuissante face à la douleur de mon enfant. 
Je suis impuissante face aux possibles conséquences de cet accident.
Je suis impuissante face à mon inquiétude légitime de mère. 

Et ?

Et je suis là. Face à mon impuissance, c’est la seule chose qui me reste. Être là.

Être là. 
Être présente pour elle, encore. 
Être à l’écoute et faire de mon mieux.
Être présente, même quand je suis allongée par terre les jambes en l’air suite aux petits malaises… trop d’émotions. L’air frais au sol est vraiment chouette ! 

Cette impuissance, je l’ai déjà connu par le passé, dans d’autres circonstances. 
Cette impuissance, elle pourrait faire ce qu’elle veut de moi, m’anéantir en un claquement de doigt. 
Cette impuissance, elle pourrait me faire croire que je ne sers à rien, que je suis dans l’incapacité de.

Quenneni ! Je peux choisir de garder le contrôle sur la situation et décider à chaque étape de ce qui est le mieux.  

Parfois, la seule chose qu’on a faire pour l’autre, c’est être présent. 

ça pourrait paraitre trop simple, inutile, futile. 

ça pourrait sembler vain.

Je n’en crois rien. C’est de là que tout est possible, que j’ai pu prendre les meilleures décisions à chaque étape, et porter l’attention nécessaire à ma fille. 

Parfois, le silence de la présence est plus puissant que les mots face aux maux. 

Ma présence, c’est la seule chose que je pouvais lui offrir. 

CHECK LIST POUR LES URGENCES PEDIATRIQUES : 

– Carte vitale, 
– Carte Mutuelle, 
– Carnet de santé,
– Doudou (peu importe l’âge de votre enfant hein ! ), 
– De l’eau à boire, 
– De quoi manger (même s’il est conseillé de ne rien donner à manger à votre enfant avant qu’il ait vu un médecin et que vous n’aurez pas le droit de manger dans la salle d’attente… pour après , c’est utile 🙂 )
– De quoi occuper votre enfant (si c’est une virée aux urgences avec un départ plus soft).
– Et un chargeur de téléphone !!!!! 
+ Une totale présence à ce qui est

A vous de jouer !  

Quoi vous n’avez pas envie de tester ? Vous n’êtes pas des vrais joueurs, je suis déçue. Ha ha ha

Rhooo ! J’allais vous laisser sans vous dire qu’elle va bien maintenant. 

Je reste persuadée qu’il y a quelques années, je n’aurais pas fait face comme cela à la situation. Je me serai laissée guider par mes peurs, par cette urgence, par les autres, …

En apprenant à mieux me connaitre, j’ai appris à me faire confiance, à m’écouter, même dans les pires moments, à me respecter et à oser demander (même quand l’infirmière fait une petite moue).

Je vois le chemin parcouru, je suis pleine de gratitude. Bien sûr, je pense à toutes les personnes qui ont croisé ma route et contribué à cela. Je suis surtout pleine de gratitude pour moi. C’est moi qui ait accompli ce chemin en décidant de changer un pas après l’autre tout ce qui ne me convenait plus/pas dans ma vie. 

Un travail, un chemin de longue haleine. Y parait même qu’il n’est jamais fini. Ce chemin, il ne tient qu’à vous de décider de l’empreinter. Et si vous avez besoin de la présence de quelqu’un pour, non pas vous monter le chemin mais bel et bien trouver le votre, je suis là (pour tout savoir cliquer sur le bouton ci-dessous !), coach & facilitatrice à votre service.  

Chopckement vôtre,
Nadège

P.S. : Si vous avez oublié votre chargeur de téléphone, noter aussitôt que vous êtes installé dans la salle d’attente des urgences, les numéros de téléphone importants avant que le téléphone ne se coupe. 😉 
P.P.S. : On a eu une équipe médicale au top !!! Merci. 

Impossible. Vraiment ? 

 – Pépites de popcorn –

C’est l’heure du déjeuner. Je viens de m’installer pour manger et le téléphone sonne. Je mange, je ne décroche pas. Enfin, c’est comme ça que cela se passe habituellement. 

Alors pourquoi je me lève ? Pourquoi je décroche à ce numéro inconnu ? Mystère et boule de gomme ou instinct de mère ? 

C’est l’école : urgence ! Ma fille est tombée, elle est blessée. La personne me dit hésiter à appeler les pompiers. 

J’ARRIVE !!!

J’attrape son carnet de santé, les clés de la voiture, des paquets de mouchoirs pour le sang. J’ai cette capacité de penser à tout (Bon, là j’ai quand même un peu merdé car j’ai oublié de prendre le chargeur de mon téléphone – je vous fais une check list pour les urgences pédiatriques à la fin 😉 ). Je range la compote au frigo et go ! 

Le trajet me parait interminable. Je chante mes mantras pour calmer mon esprit. J’imagine tout, et surtout le pire, bien évidemment.

Je me repasse ce que m’a dit la personne au téléphone comme pour vraiment entendre ce que j’ai entendu. Je réalise la possible gravité, l’horreur (oui, alors à ce stade, c’est un peut-être un peu excessif, mais tant que je n’ai pas vu mon enfant, je ne sais pas, je ne sais rien). 

RESPIRER ET CHANTER.

Je récupère ma fille avant que les pompiers ne le fassent, première victoire.
Oui, je ne veux pas qu’elle parte avec les pompiers (je sais c’est une vraie connerie, ce n’est pas ce que j’ai appris aux premiers secours). Et surtout, je veux l’emmener aux urgences de mon choix, pas celles les plus proches où de facto, les pompiers la conduiront. Trop de mauvais souvenirs, trop mauvaises presses. 

Bref, même dans l’urgence, je fais mes choix en pleine conscience.

La dame de l’accueil met un temps qui me parait une éternité à m’ouvrir la porte. Je sonne quand même trois fois avant d’entendre le déclic qui m’indique que je peux y aller. J’arrive à l’accueil, elle me demande de remplir un papier de décharge.

Garder son calme, respirer, encore.

Gribouiller les renseignements et filer à l’infirmerie. 

Garder son énergie pour ne pas la mettre au service de l’agacement qui s’empare de moi, mêlée à la peur, cocktail molotov en puissance.

Arriver, voir ma fille allongée seule, dans le noir. No comment sur le fait que personne ne la surveille alors qu’elle a failli perdre connaissance et que le choc à la tête ait engendré une possible commotion cérébrale. 

Garder son focus sur l’essentiel : elle ! 
Rester présente pour elle.  

Après un rapide échange avec la personne responsable, on part aux urgences. Le trajet est plus long, mais me semble moins long. Je suis là, près d’elle. 

Les heures qui vont suivre vont être longues, faîtes de rebondissements et d’inquiétude, d’examen et de diagnostiques, de solitude aussi. 

Je suis impuissante face à la douleur de mon enfant. 
Je suis impuissante face aux possibles conséquences de cet accident.
Je suis impuissante face à mon inquiétude légitime de mère. 

Et ?

Et je suis là. Face à mon impuissance, c’est la seule chose qui me reste. Être là.

Être là. 
Être présente pour elle, encore. 
Être à l’écoute et faire de mon mieux.
Être présente, même quand je suis allongée par terre les jambes en l’air suite aux petits malaises… trop d’émotions. L’air frais au sol est vraiment chouette ! 

Cette impuissance, je l’ai déjà connu par le passé, dans d’autres circonstances. 
Cette impuissance, elle pourrait faire ce qu’elle veut de moi, m’anéantir en un claquement de doigt. 
Cette impuissance, elle pourrait me faire croire que je ne sers à rien, que je suis dans l’incapacité de.

Quenneni ! Je peux choisir de garder le contrôle sur la situation et décider à chaque étape de ce qui est le mieux.  

Parfois, la seule chose qu’on a faire pour l’autre, c’est être présent. 

ça pourrait paraitre trop simple, inutile, futile. 

ça pourrait sembler vain.

Je n’en crois rien. C’est de là que tout est possible, que j’ai pu prendre les meilleures décisions à chaque étape, et porter l’attention nécessaire à ma fille. 

Parfois, le silence de la présence est plus puissant que les mots face aux maux. 

Ma présence, c’est la seule chose que je pouvais lui offrir. 

CHECK LIST POUR LES URGENCES PEDIATRIQUES : 

– Carte vitale, 
– Carte Mutuelle, 
– Carnet de santé,
– Doudou (peu importe l’âge de votre enfant hein ! ), 
– De l’eau à boire, 
– De quoi manger (même s’il est conseillé de ne rien donner à manger à votre enfant avant qu’il ait vu un médecin et que vous n’aurez pas le droit de manger dans la salle d’attente… pour après , c’est utile 🙂 )
– De quoi occuper votre enfant (si c’est une virée aux urgences avec un départ plus soft).
– Et un chargeur de téléphone !!!!! 
+ Une totale présence à ce qui est

A vous de jouer !  

Quoi vous n’avez pas envie de tester ? Vous n’êtes pas des vrais joueurs, je suis déçue. Ha ha ha

Rhooo ! J’allais vous laisser sans vous dire qu’elle va bien maintenant. 

Je reste persuadée qu’il y a quelques années, je n’aurais pas fait face comme cela à la situation. Je me serai laissée guider par mes peurs, par cette urgence, par les autres, …

En apprenant à mieux me connaitre, j’ai appris à me faire confiance, à m’écouter, même dans les pires moments, à me respecter et à oser demander (même quand l’infirmière fait une petite moue).

Je vois le chemin parcouru, je suis pleine de gratitude. Bien sûr, je pense à toutes les personnes qui ont croisé ma route et contribué à cela. Je suis surtout pleine de gratitude pour moi. C’est moi qui ait accompli ce chemin en décidant de changer un pas après l’autre tout ce qui ne me convenait plus/pas dans ma vie. 

Un travail, un chemin de longue haleine. Y parait même qu’il n’est jamais fini. Ce chemin, il ne tient qu’à vous de décider de l’empreinter. Et si vous avez besoin de la présence de quelqu’un pour, non pas vous monter le chemin mais bel et bien trouver le votre, je suis là (pour tout savoir cliquer sur le bouton ci-dessous !), coach & facilitatrice à votre service.  

Chopckement vôtre,
Nadège

P.S. : Si vous avez oublié votre chargeur de téléphone, noter aussitôt que vous êtes installé dans la salle d’attente des urgences, les numéros de téléphone importants avant que le téléphone ne se coupe. 😉 
P.P.S. : On a eu une équipe médicale au top !!! Merci.