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J’ai vécu ma première nuit en AirBnB.

Voilà le post que j’écrivais il y a quelques jours sur mon profil perso Facebook :

 » Je vais pour la première fois expérimenter le AirBnB. Je reçois la confirmation de ma réservation. Et je me dis en voyant la photo de la chambre : « Nan mais Nadège, c’est juste pas POSSIBLE !!! ».
Ouais, je me suis concentrée sur l’adresse, être le plus proche pour que ce soit le plus simple.
Et là quand je vois la photo d’où je vais dormir… Expérience en vue !!! »

C’est fou ça !

Être passée à côté de ça. Je vous décris la chambre :
– un lit une place avec des étagères au-dessus chargés de livres.
– La porte est juste dans le prolongement de ma tête de lit.
– Et quand je découvre la chambre en vraie, je vois que la chaise du bureau est pile dos à la porte devant une grande baie vitrée.

ça promet !

Je décide de vivre l’expérience pleinement.

Tant qu’à être ici, autant en profiter !

J’essaye d’effacer de ma mémoire, de ma conscience tout ce que je sais. Tentative vaine ! Vous vous en doutez. Donc je décide d’être dans l’observation +++ de mes ressentis et de mon corps. Et là je m’amuse.

Je m’assois le soir au bureau pour travailler. Et je me dis que ça va finalement d’être dos à une porte c’est pas si néfaste qu’on le dit. EUH !!! En fait, lorsque je fais le scan de mon corps (c’est-à-dire que je pars du haut de ma tête jusqu’à mes orteils) : je constate deux choses, une légère tension dans le haut de mes épaules et mon pied droit en l’air. Oui, mon pied droit repose sur les orteils, le talon en l’air, prêt à bondir au cas où…

Le fait de tourner le dos à la porte d’entrée, c’est notre cerveau reptilien qui se dit « qu’est ce qui pourrait bien surgir ? ». Vous êtes donc inconsciemment dans un état de vigilance permanente qui nuit à la concentration et à l’efficacité. Le soir suivant, l’expérience pour le bureau a assez duré, je décide de changer la chaise de place. Pas comparable !

La première nuit, je dors mal à cause de la chaleur dans la chambre, il me semble. Je me fais la remarque que la lumière éteinte finalement les étagères, je ne les vois pas, je ne les ressens pas. Mais si j’observe la position de mon corps dans le lit. Je me place naturellement dans la partie où au-dessus il n’y a pas d’étagères. La seconde nuit, je dors 3h et j’ai des tensions dans le haut des épaules insupportables.

Là encore, la proximité avec la porte et la tête de lit n’est pas favorable. Les étagères créent un sentiment d’insécurité : « qu’est-ce qui pourrait bien me tomber dessus ». Au final, j’ai mal dormi durant deux nuits. C’est pourquoi hier j’ai eu besoin de repos et que vous ne me lisez que maintenant.

La chambre est le deuxième endroit dans une maison dont on doit prendre soin car on y passe un tiers de sa vie. C’est énorme !

Observer les ressentis de son corps permet d’adapter son environnement pour plus de bien-être.